Fin de la cappadoce
Dimanche 4 septembre
La nuit fut très fraiche ! Je suis réveillé le matin de très bonne heure par le bruit de centaines de montgolfières qui me survolent. Après le petit déjeuner je retourne à ma première auberge pour lire leur lonely planet sur la Turquie de l’est. Je passe un peu de temps avec Marianna une Mexicaine rencontrée en début de semaine qui fait un voyage solitaire d’un an également. J’étudie les bons plans pour aller à Erzurum (ma prochaine étape où je récupèrerai mon visa Iranien, située à 650 km à l’est). J’opte pour le train qui coûte moins du tiers du prix du bus. Dans l’après-midi je profite encore de la piscine avec des Canadiens sympas, puis j’emballe ma tente et mes affaires. Je prends un bus pour Kayseri à 19h, j’y arrive à 20h. Après de longues péripéties je réussis à me rendre à la gare. Les gens du coin parlent très peu Anglais mais sont très motivés pour donner un coup de main. De plus, je commence à savoir à peu près demander mon chemin en Turc dorénavant, le problème c’est que je ne comprends rien quand on me répond ! Mon train pour Erzurum part à 2h00 j’ai beaucoup de temps à tuer. Je me retrouve dans une salle d’attente bondée dans laquelle je m’endors lâchement. Je me réveille vers 1h et discute avec des américaines qui vont en Géorgie et prennent le même train que moi. Je découvre qu’elles ont un ticket pour un wagon couchette et moi pour une place assise, ce qui explique le prix réduit de mon ticket. Elles me plaignent en disant que je vais passer une nuit horrible et très inconfortable (le voyage dure tout de même 15 heures). Eh bien, pas du tout ! J’ai eu quatre sièges face à face pour moi tout seul et j’ai dormi comme un bébé. Ce fut même ma première « grasse matinée » depuis bien longtemps (j’ai dormi jusqu’à 9h30, c’est pas la fête non plus).