DUBAI!!!

Mardi 27 septembre

Réveil tranquille sur le ferry. On nous sert un bon petit déjeuner puis on débarque sur la côte de Sharjah, un émirat limitrophe de Dubai où il fait une chaleur et une humidité insoutenable. La douane se trouve dans un grand entrepôt en tôle dans lequel règne un bordel sans nom. Il n’y a pas vraiment de queue et tout le monde essaie de se doubler les uns les autres. On m’amène dans une salle pour me faire un scanner des yeux. On me demande mon visa « Ben j’en ai pas… J’suis Français j’en ai pas besoin normalement. »

-Le douanier : « Quoi ? Ah non non ! Pas de visa pas d’entrée aux Emirats ! »

-Moi : « Mais si j'vous jure! Les Français n’ont pas besoin de visa pour entrer dans votre pays! » En réalité je ne suis pas sûr à 100%, j’ai simplement écouté ce que l’on m’a dit. De plus mes copains Tchèques eux ont besoin d’un visa… Le doute s’installe complètement mais je n’en montre rien.

-Le douanier (qui demande à sa collègue) : « c’est vrai c’qu’il dit ? »

-Sa collègue (grognasse) : « Ah bah non hein pas de visa pas d’entrée ! »

Au bout d’un moment, ne sachant pas trop quoi faire de moi ils m’amènent voir leur supérieur qui n’est pas trop sûr non plus. Il faut dire qu’il n’y a pas des masses de Français qui prennent ce bateau. En attendant moi j’ai le cœur qui bat à 200 battements-minute. Je me vois déjà renvoyé en Iran ou je ne sais où… Après une demi-heure de vérification il s’avère que je n’ai effectivement pas besoin de visa et j’ai droit à mon tampon en bonne et due forme. La sortie de cet entrepôt glauque est un voyage dans le futur : Pleins d’immenses buildings tout en verre. En sortant d’Iran, ça fait bizarre. Un vieux Pakistanais nous fait traverser dans une petite barque la crique qui nous sépare des buildings puis, accompagné de mes fidèles Tchèques je pars à pieds trouver un bus pour Dubaï. 2km plus loin et 2 litres d’eau en moins nous voilà dans un bus climatisé. On y rencontre Mohammed un Emirati hyper sympa qui connait le coin comme sa poche et qui nous explique tout ce qu’il faut savoir. Je note en passant que tous les Mohammed que j’ai rencontrés jusqu’à présent sont de vrais merveilles… Le trajet en bus est surréaliste. On se croirait dans un jeu vidéo genre wipe out ou SSX : on fonce dans une ville du futur. Une fois à Dubaï on se sépare et je file vers l’hôtel que j’ai réservé quelques mois auparavant. Il s’agit d’un tout autre standing que tout ce que j’ai eu depuis le début du voyage, la classe ultime (enfin… pour moi !). Le vol de ma copine (Yannick) arrive de France dans la soirée, tout se goupille bien. Nos retrouvailles à l’aéroport sont assez surréalistes eux aussi tellement on a passé de temps à se demander si le plan se déroulerait sans accros. Au final aucun accros… j’adore !